Rien à dire…

des choses à montrer ?

J’ai fabriqué mon propre couteau !

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L’Auvergne c’est vraiment cool @(^_^)@. Grâce à un mailing de l’info-tourisme du Puy-Dôme j’ai appris qu’un organisme d’insertion professionnelle avait lancé à Thiers un atelier de coutellerie. En fait le principe c’est que des personnes à la recherche d’emploi sont formées pour accueillir du publique et aider les gens à fabriquer leur propre couteau.

Il va sans dire que nous avons immédiatement réservé une place aux ateliers du week-end pour faire notre couteau. En gros, le coût est de 23 euros pour 1 h 30, ils fournissent les pièces à assembler, les explications et les machines. Au vue de la description (ici avec les infos pour s’inscrire), je m’attendais à une visite de la coutellerie, des petites explications et  deux coups de marteaux à la fin pour riveter le couteau. En fait, pas de visite, 1 h 30 de fabrication et c’est pas de trop.

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A l’arrivé on nous fait signer une décharge (tiens pourquoi ?) puis on nous remet un tablier et des lunettes de protection. Ensuite, chacun est accompagné par un formateur à son poste de travail. On nous donne la notice ci-dessus et les pièces brutes du couteau « le Thiers ».

On commence par placer la côte sur la platine puis, à l’aide d’une perceuse, on fait les trous pour les rivets. On coupe ensuite du fil de fer de 2,2 mm qu’on ponce et qu’on passe dans le trou pour assembler le ressort, les côtes et les platines. On coupe pour ne laisser dépasser que le minimum puis on tape de chaque côté sur une enclume pour riveter. On passe ensuite l’intérieur à la ponceuse à bande pour que le rivet ne dépasse pas du tout (un peu flippant, on ne peut pas mettre de gants parce que sinon ils sont emportés par la ponceuse).

Lorsque c’est fait pour le trou du centre et du haut, on s’attaque à la lame. On règle le poncetage (la partie à la naissance de la lame) à l’aide de la ponceuse pour qu’une fois repliée la lame ne ressorte pas trop du manche. On monte la lame on regarde et on recommence jusqu’à ce que ce soit à la bonne hauteur. Une fois que le réglage est terminé, on met le rivet de 2,4 mm (on tapote…) et on termine par le rivet du bas du manche (doucement parce que le bois d’olivier étant maintenant solidement attaché, il ne faut surtout pas qu’il casse).

On passe alors au gros du travail, le ponçage du manche et le polissage des parties métalliques et de la lame. C’est le plus difficile parce qu’on tiens le couteau à la main sans gants et qu’on s’approche très très près de la ponceuse ! En plus, le métal chauffe énormément et on à vite fait de se bruler sur les rivets. Heureusement que le personnel d’encadrement est là pour donner un coup de mains.

On fini enfin par blanchir la lame, l’aiguiser et cirer le manche avant de graver notre nom dessus.

Au final on obtient ça :

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Un magnifique couteau modèle « Le Thiers » avec un manche en bois d’olivier et on est super fier de ce qu’on à fait ! (évidemment je ne le quitte plus depuis samedi et je mange avec à tous les repas ….).

Donc, si vous passez en Auvergne et que vous aimez les couteaux, n’hésitez pas une seconde et foncez à Thiers.

6 réponses à “J’ai fabriqué mon propre couteau !”

  1. Excellent pour la pêche !

  2. carrément 🙂
    En plus on s’est rendu compte hier qu’il y avait un plan d’eau sur la commune de Nohanent ou la pêche est autorisée !

  3. Avatar de vasapolli jerome
    vasapolli jerome

    bonjour, très intéressant en effet, auriez vous les coordonnées de l’organisme d’insertion afin de m’y rendre s’ils effectuent toujours se genre de mini stage.
    merci

    1. Bonjour,

      Il me semble que l’atelier est fermé pour l’hiver mais la réservation se fait directement auprès de l’office de tourisme de la ville de Thiers.

    2. Avatar de Atelier Le Thiers
      Atelier Le Thiers

      https://www.facebook.com/pages/Atelier-Le-Thiers/274946685992302?ref=settings
      Par une démarche de tourisme solidaire l’ASSOCIATION INSERFAC vous invite à repartir de Thiers avec des souvenirs plein la tête et un couteau en poche !

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